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LA FACE CACHÉE DE LA MAROQUINERIE DE LUXE

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Dans l'univers scintillant des grandes maisons de luxe, l'envers du décor cache parfois des réalités moins reluisantes. Aujourd'hui, nous explorons la face cachée de la maroquinerie de luxe, en mettant en lumière les pratiques de sous-traitance et leur impact sur ses travailleurs.

Une femme qui tient en main un sac de luxe, l'image évoque un environnement luxueux.

Photo ©Wix free media collection


Les dessous de la sous-traitance: un réseau opaque aux pratiques discutables

Derrière l'apparat des marques de luxe se dissimule un réseau complexe de sous-traitants, souvent implantés dans des pays à bas coûts comme la Chine, le Vietnam ou le Bangladesh. Cette externalisation permet aux maisons de luxe de réduire leurs coûts de production et d'adapter rapidement leur offre à la demande. Cependant, cette pratique soulève des questions éthiques importantes.

 

En 2018, une enquête du média britannique "The Guardian" a révélé les conditions de travail déplorables dans des ateliers de sous-traitance au Bangladesh produisant des sacs pour des marques de luxe comme Burberry ou Hugo Boss, par exemple. Les ouvriers, payés à peine 60 euros par mois, travaillaient 60 heures par semaine dans des bâtiments insalubres et dangereux. (Source: The Guardian)

 

Conditions de travail: un prix humain exorbitant

Les ateliers de sous-traitance de la maroquinerie de luxe sont souvent opaques, cachant des réalités préoccupantes. Les ouvriers, souvent rémunérés à des salaires dérisoires, travaillent parfois dans des conditions difficiles, exposés à des produits chimiques nocifs et contraints à des heures de travail excessives. Ces pratiques, contraires aux valeurs éthiques que les marques de luxe affichent, ternissent l'image du secteur.

 

En 2021, l'association de défense des droits humains "Clean Clothes Campaign" a dénoncé les conditions de travail dans un atelier de sous-traitance au Vietnam fabriquant des sacs pour Hermès. Les ouvriers, majoritairement des femmes, étaient contraints de travailler 12 heures par jour, 6 jours par semaine, pour un salaire inférieur au salaire minimum légal. (Source: Green Clothes)


Manque de transparence: un voile sur les pratiques

L'industrie du luxe manque souvent de transparence concernant ses pratiques de sous-traitance. Les informations sur les conditions de travail et l'impact environnemental de la production restent souvent dissimulées, rendant difficile pour les consommateurs des choix éclairés et responsables.

 

En 2020, l'ONG "Fashion Revolution" a publié un rapport critiquant le manque de transparence des grandes maisons de luxe sur leurs chaînes d'approvisionnement. Le rapport pointait du doigt le fait que la plupart des marques ne divulguaient pas l'identité de leurs sous-traitants ni les conditions de travail dans leurs ateliers. (Source: Fashion Revolution)

 

Et chez Lubay?

Comme vous le savez, nous refusons de céder aux sirènes de la sous-traitance. Bien entendu, faire appel à de la sous-traitance nous permettrait de réduire drastiquement nos coûts de fabrication. Certains diront qu'il s'agit d'un choix risqué, voire "létal", face à la concurrence des marques qui sous-traitent à bas coûts. Mais chez Lubay, nous sommes plus que convaincus qu'une mode différente peut exister, une mode qui rime avec éthique, qualité et respect.

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